L’Euphraise
Sa beauté n’est pas la seule à faire du bien à nos yeux.
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Tout, dans l’euphraise, est agréable pour nos yeux. La vue de ses jolies fleurs, d’abord. Mais aussi les bienfaits ophtalmologiques de ses principes actifs naturels. Chez Boiron, nous savons comment les transformer en solutions de santé. Et pour en préserver les qualités, nous ne sélectionnons que des plantes sauvages, fraîches et fleuries. Récoltées en France et certifiées bio.
L’euphraise : un remède pour les yeux depuis la nuit des temps
Les bienfaits ophtalmiques de l’Euphrasia officinalis L. sont connus dès l’Antiquité. Dès le IVème siècle avant J.C., Théophraste, philosophe et naturaliste grec, mentionne déjà la plante comme remède. Plus tard, au Moyen-Âge, on associe les taches violettes et jaunes de ses fleurs à celles des yeux malades : ce qui, à l’époque, suffit à prouver son efficacité. Au XVIIème siècle, l’euphraise est également appelé “ophtalmica” et “ocularia”. C’est le célèbre naturaliste Carl Von Linné, qui tranchera définitivement pour le terme “euphraise” en 1753. Un nom qui fait référence à Euphrosyne, la déesse de la joie chez les grecs anciens.
Pourquoi ? On ne sait pas vraiment. Certains disent que c’est parce que la plante avait le pouvoir de ramener la joie à ceux qui souffraient des yeux. Quant aux appellations vernaculaires de casse-lunette, en Français ou de “Eyebright”, en Anglais : les deux ont bien évidemment un rapport avec les bienfaits ophtalmiques de l’euphraise.
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L’euphraise : une frêle plante semi-parasitaire
L’euphraise, dont le nom latin est Euphrasia officinalis L., est une plante à fleurs de la famille des Orobanchaceae. Un genre qui compte plus de 200 espèces dans le monde. On la croise un peu partout en Europe et en Amérique, où elle aime s’épanouir dans les landes et les prairies ensoleillées de ces deux continents aux climats tempérés et continentaux. Et bien que ce soit une plante un peu frêle, elle est capable de pousser en montagne, jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Mais pour bien se développer, l’euphraise doit parasiter les autres plantes. Elle y parvient grâce à des petits suçoirs en forme de ventouses, appelés “haustorias”. C’est ainsi qu’elle puise l’eau et les nutriments de ses hôtes, essentiellement des joncs et des graminées. D’où ses drôles de surnoms allemands de “farceuse” ou de “voleuse de pâturage”.
L’euphraise : une plante reconnaissable à ses jolies fleurs
L’euphraise dépasse rarement 20 centimètres de haut. On la reconnaît à ses petites fleurs réunies en grappes terminales. Très caractéristiques, ces dernières possèdent des corolles blanches veinées de violet à gorge jaune et deux lèvres échancrées aux lobes lilas. Autre signe particulier : leurs pétales sont soudés en un tube et dépassent du calice. Les tiges de l’Euphrasia officinalis L., elles, sont dressées ou ascendantes et ordinairement rameuses. Ses feuilles ovales, opposées ou alternes, possèdent des bords dentelés et sont recouvertes de poils sur leurs marges. Quant à ses fruits, ce sont des capsules un peu oblongues et aplaties, qui s'ouvrent à maturité pour éjecter leurs graines.
L’euphraise : un concentré de bienfaits à l’état naturel.
L’euphraise est riche de nombreux principes actifs. Elle contient des flavonoïdes, réputés pour leur action antioxydante. Des glycosides iridoïdes, aux propriétés anti-inflammatoires. Des acides phénols, aux vertus antiseptiques. Des tanins, dont les effets astringents peuvent aider à améliorer la guérison des tissus endommagés. Plus des lignanes et des hétérosides qui lui confèrent, eux aussi, des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Chez Boiron, nous utilisons des plantes entières sauvages pour élaborer nos solutions de santé. Elles sont récoltées en France, fraîches et fleuries, et sont bios, bien entendu.
