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L’ortie brûlante

Pas si mauvaise herbe que ça.

L’ortie brûlante porte bien son nom : qui s’y frotte, s’y pique. Mais le liquide de ses poils n’est pas seulement urticant. Il contient aussi de nombreux composés phytochimiques, comme d’autres parties de la plante. Et certains d’entre eux sont bénéfiques pour notre santé. Eh oui : l’ortie brûlante ne mérite pas sa réputation de mauvaise herbe. Bien au contraire.

L’ortie brûlante : une plante présente dans toutes les régions tempérées.

L’ortie brûlante, aussi appelée petite ortie, est une plante herbacée de la famille des Urticaceae. Son nom latin, Urtica urens L., est composé de deux mots provenant du verbe “urere”, qui signifie brûler ou consumer. En référence, bien évidemment, aux piqûres causées par ses poils urticants. Elle est présente quasiment partout dans le monde : en Europe, en Afrique, en Asie et sur le continent nord-américain. En France, on la croise en abondance sur tout le territoire. De préférence sur des terrains riches en azote et en déchets organiques, qui se décomposent rapidement. C’est pour cela que l’ortie brûlante affectionne autant les fossés, les friches et les talus autours des maisons.

Petite ou grande ortie ?

L’ortie brûlante, ou petite ortie, est une plante annuelle qui, comme son nom l’indique, se reconnaît à sa taille. Elle dépasse en effet rarement les 50 centimètres. Ce qui la différencie de la grande ortie qui est une plante vivace, pouvant mesurer jusqu’à 70 centimètres ou plus. Ses feuilles, vertes et de forme ovale, sont longues de 1,5 à 3 centimètres et se reconnaissent à leur bords en dents de scie. Mais attention : elle ont des poils urticants sur les deux faces. Les fleurs de l’ortie brûlante, elles, sont verdâtres et réunies en grappes sur le même pied. On dit qu’elles sont monoïques. Ce qui signifie qu’une même plante produit à la fois des fleurs mâles et femelles. Donc des fleurs unisexuées, possédant soit un pistil, soit une étamine. Petites et sans pétales, elles sont en outre assez difficiles à distinguer. Quant au fruit de l’ortie brûlante, c’est un akène (fruit sec indéhiscent), de forme ovoïde, mesurant moins de deux millimètres.

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L’ortie brûlante : piquante mais bienfaisante.

Si l’ortie brûlante se nomme ainsi c’est à cause de ses poils urticants. En effet, ces derniers se cassent au moindre contact, pénètrent dans la peau et y libèrent un liquide urticant contenant notamment de l’histamine. Mais heureusement, l’ortie brûlante ne contient pas que cette substance irritante. Bien au contraire. Sucres, flavonoïdes, acides phénoliques, calcium, magnésium… ses feuilles sont pleines de bienfaits. Pour élaborer nos solutions de santé, chez Boiron, nous sélectionnons des orties brûlantes entières, cultivées en France. Sitôt récoltées fraîches et fleuries, les plantes sont rapidement acheminées vers nos laboratoires pour en préserver les principes actifs.

L’ortie brûlante : une très bonne mauvaise herbe.

Les orties sont comme les coquelicots : elles comptent parmi les premières plantes à repousser sur les gravats ou les friches polluées, où elles ont le mérite de pomper les nitrates, jouant ainsi un rôle de premier plan dans le cycle de l'azote. Elles sont également importantes pour la biodiversité, car très appréciées par de nombreuses espèces de papillons. Leurs feuilles, hachées puis macérées, constituent un excellent fertilisant naturel. Et enfin, nos grands-mères le savaient bien : récoltées jeunes et tendres, les orties sont délicieuses en salade ou en soupe.

Dr Khalil Taoubi
Rédigé en collaboration avec :
Dr Khalil Taoubi
Docteur en pharmacognosie. Expert botaniste, toxicologiste et Pharmacopée.