
En savoir plus sur le cancer du testicule
Le cancer du testicule est un cancer rare chez l’homme globalement. Il touche essentiellement les hommes jeunes et présente un bon pronostic au cours d’une prise en charge carcinologique. En tant que soin de support en oncologie, l’homéopathie permet d’apporter un soutien pour mieux faire face à la maladie, les traitements et leurs effets indésirables.
Quels sont les symptômes du cancer du testicule ?
Le cancer du testicule est rarement douloureux. Il peut provoquer l’augmentation du volume du testicule ou l’apparition d’une masse rendant ainsi sa forme irrégulière. Le plus souvent, le cancer du testicule est détecté à l’autopalpation chez un patient ressentant seulement une sensation de lourdeur, et une asymétrie entre les deux testicules. Le patient perçoit une petite masse dure et parfois sensible localisée dans, ou en surface du testicule. Cependant, la présence d’une masse dans le testicule ne suffit pas pour affirmer la présence d’un cancer et globalement toute sensation subjective d’un jeune patient pour l’un de ses testicules doit conduire de principe à la réalisation d’une imagerie médicale pour diagnostic.
D’autres symptômes peuvent apparaître ; notamment une augmentation du volume des seins (gynécomastie) et des troubles de la fertilité. D’ailleurs, ce cancer est souvent découvert lors d’un bilan médical d’infertilité.
Enfin, dans de rares cas, le patient peut ressentir des douleurs lombaires, abdominales et thoraciques pouvant corroborer l’existence de métastases.
Le saviez-vous ?
Le cancer du testicule représente 1 à 2 % des cancers masculins. C’est le cancer le plus fréquent chez les hommes ayant entre 15 et 35 ans (1).

Quels sont les différents cancers du testicule ?
Le cancer de manière générale correspond à la mutation d’une cellule normale en cellule cancéreuse, qui se multiplie de façon incontrôlée pour former une tumeur.
Concernant le cancer du testicule, dans 95 % des cas (2), les tumeurs se développent à partir des cellules germinales, les cellules qui produisent les spermatozoïdes.
Les 5 % restants (2) constituent les tumeurs non germinales, qui se développent à partir d’autres types de cellules du testicule.
Quels facteurs favorisent le cancer du testicule ?
Le risque de cancer du testicule dépend de nombreux facteurs (génétiques, personnels, environnementaux et hormonaux). Certains liens ont été établis par la science, d’autres sont suspectés et font toujours l’objet de recherches.
Un facteur de risque avéré :
- L’absence de descente spontanée d’un ou deux testicules (cryptorchidie) pendant la vie intra-utérine : les hommes dont les testicules sont restés dans la cavité abdominale ou dans l’aine au lieu de descendre dans le scrotum avant l’âge de 3 ans ont plus de risques de développer un cancer du testicule que ceux dont les testicules sont descendus naturellement avant cet âge. Cette anomalie congénitale est un facteur de risque démontré.
Des facteurs de risque suspectés :
- L’atrophie d’un testicule pouvant résulter des oreillons (maladie grave lorsqu’elle est contractée à l’âge adulte) ou d’un traumatisme.
- Les antécédents familiaux : avoir un frère ou un père touché par le cancer du testicule augmente le risque de développer la maladie, sans pour autant que le caractère héréditaire n’ait été scientifiquement établi.
- L’infection par le VIH non contrôlée et les traitements immunosuppresseurs (corticothérapie au long cours, ciclosporine et autres traitements anti-rejets de greffe),
- La consommation de cannabis,
- Les facteurs environnementaux et professionnels.
L’exposition à des pesticides, des perturbateurs endocriniens et des produits issus de l’industrie lourde et de transformation (zinc, cadmium…) est suspectée comme étant un des facteurs de risque. Toutefois, aucun lien n’a été démontré par les études scientifiques à date.

Quels sont les traitements contre le cancer du testicule ?
La chirurgie est l’étape indispensable du traitement du cancer du testicule. Elle consiste à faire une ablation du testicule (orchidectomie totale) ou de la tumeur (orchidectomie partielle) ainsi que des ganglions drainant la zone testiculaire. Cette intervention permet d’analyser la nature de la tumeur et d’orienter l’équipe médicale vers un traitement complémentaire adapté : une chimiothérapie ou une radiothérapie. Dans certains cas, une surveillance régulière peut s’avérer suffisante.
L’ablation unilatérale d’un testicule ne perturbe pas la fonction sexuelle et n’empêche ni l’érection ni l’éjaculation, les fonctions hormonale et excrétoire étant compensées par le testicule controlatéral resté en place. Lors de cette intervention ou plus tard dans le parcours de soins, une prothèse de même poids, de même forme et de texture identique peut être mise en place.

Préserver la fertilité avant les traitements
Dans la grande majorité des cas, à l’issue des traitements, la fertilité redevient identique à ce qu’elle a été. Cependant, par mesure de précaution, les médecins proposent de réaliser une conservation de sperme dans un centre spécialisé (CECOS) avant l’ablation et les traitements éventuels. Le sperme conservé pourra être utilisé ultérieurement dans le cadre d’une aide médicale à la procréation. Mais la plupart des hommes opérés d’un cancer du testicule deviennent ou redeviennent pères naturellement par la suite. Moins de 20 % (3) d’entre eux finissent par avoir recours à leur don. La conservation de sperme dure toute la vie du sujet et la paillette de recueil sont détruites à son décès ou dès que le donneur le souhaite. Les frais de conservations sont, dans ce cadre, pris en charge par les caisses d’assurance maladie.
L’homéopathie en soins de support
Les soins de support comprennent l’ensemble des soins et soutiens mis en place en complément des traitements conventionnels du cancer. Ils visent à apporter aux patients une meilleure qualité de vie physique et psychosociale pendant et après la maladie.
Ils englobent les prestations de différents professionnels de santé comme des homéopathes, des acupuncteurs, des psychologues, des ergothérapeutes, des kinésithérapeutes…
L’homéopathie fait partie des médecines complémentaires considérées comme soins de support en oncologie. Elle est une ressource utile et plébiscitée pour prendre en charge certains symptômes et permettre aux patients de mieux vivre leurs parcours de soins. Les médicaments homéopathiques sont compatibles avec les médicaments conventionnels utilisés pour traiter le cancer du testicule et ne présentent pas d’effets secondaires connus. On envisagera la mise en place d’un traitement homéopathique individualisé, permettant une prise en charge spécifique des symptômes de chaque patient : difficultés à uriner (dysurie), douleurs osseuses, cicatrisation post-sondage ou/et post-opératoire, appréhension des traitements, fatigue…
(1) https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-testicule - consulté en octobre 2025
(2) https://www.centreleonberard.fr/patient-proche/cancer-pris-en-charge/cancer-du-testicule - consulté en octobre 2025
(3) https://www.fondation-arc.org/cancer/cancer-testicule/préservation-fertilité#:~:text=Mais%20la%20plupart%20des%20hommes,Centre%20Léon%20Bérard%20à%20Lyon. - consulté en octobre 2025



