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Comment préparer son enfant à partir en vacances sans stress ?

Pédiatrie
Temps de lecture: 5 min

Première expérience sans les parents ? L’appréhension est normale des deux côtés. Un psychiatre répond aux questions pour aider à prendre confiance. En complément, il conseille l’homéopathie pour apaiser les émotions et traiter éventuellement les petits maux du quotidien durant le séjour.

Pour que la séparation se passe en toute tranquillité

Quel est le programme d’été de votre enfant ? Des vacances en Bretagne dans votre famille ou bien une colonie de vacances en Savoie ? Pour que la séparation se passe en toute tranquillité, le Dr Raynaud, psychiatre, a répondu aux questions de quelques mamans un peu inquiètes.

« Faut-il que j’explique à ma fille qu’elle va partir en vacances sans nous ? » Joanna, 36 ans

Bien sûr, il faut la préparer à l’idée, mais cela dépend surtout de son âge. Jusqu’à environ 6 ans, les enfants ne comprennent pas le concept du temps, il n’est donc pas nécessaire de trop anticiper. En effet, si vous en parlez trop tôt, en pensant la rassurer, vous pouvez la rendre anxieuse. En revanche, quand elle sera plus âgée, vous pourrez anticiper.

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« Milo aimerait faire sa valise, mais je crains de devoir me battre pour qu’il n’embarque pas toutes ses peluches avec lui. » Mélanie, 25 ans

Préparer la valise à deux est un bon rituel, cela peut l’aider à se sentir impliqué dans ce départ en vacances. C’est aussi l’occasion de passer des moments privilégiés avec lui et de lui porter une attention particulière, ce dont il a grand besoin avant de partir. Quand il choisit certains objets, cela lui permet aussi de projeter la séparation avec ses parents. En revanche, les plus petits ne sont pas encore assez matures pour faire ce type de choix et doivent être guidés.

« C’est la première fois qu’Anouk part seule chez ses grands-parents et elle est ravie. En revanche, je suis très anxieuse à l’idée de son départ. » Clémentine, 30 ans

Même si vous avez totalement confiance en eux, vous appréhendez la séparation ? Cela ne doit pas vous empêcher de lui dire que vous êtes heureuse pour elle et qu’elle va vous manquer. Vous pouvez tout à fait partager vos émotions avec elle tout en l’encourageant à vivre de nouvelles expériences.

« Je suis stressée quand mes jumeaux partent sans nous. Le pire, c’est la préparation de la trousse de secours, je ne sais jamais quoi y mettre. » Esther, 40 ans

Si le doudou apaise un enfant, une trousse de secours 100 % homéopathie a de quoi rassurer les parents. Ces médicaments apportent une première réponse possible à de nombreux désagréments du quotidien estival comme les piqûres d’insectes, les coups de soleil légers ou le mal des transports. Les médicaments homéopathiques sont faciles à prendre et leur goût agréable réussira à convaincre les enfants les plus récalcitrants. De plus, ces médicaments soignent sans risque, en n’ayant pas d’effets secondaires et en n’étant pas toxiques. Votre trousse doit au moins comprendre les médicaments essentiels contre les piqûres d’insectes, les chocs, les plaies et la fièvre (38°C max*). Ensuite, en fonction des fragilités de vos enfants, vous pouvez y ajouter les médicaments qui soulagent ou guérissent les inflammations, les troubles digestifs, les troubles ORL, les vomissements et les infections respiratoires. Et si la séparation se révèle compliquée, il existe même des médicaments qui les aideront à gérer leurs émotions. Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien qui saura vous indiquer le bon médicament homéopathique, sa bonne dilution et la posologie adaptée.

*Au-delà de 38°C il est recommandé de consulter un médecin.

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« Ma fille a fondu en larmes quand elle a pris le train pour sa première colonie de vacances. Comment faire pour éviter que cela ne se reproduise ? » Yasmina, 28 ans

Le jour du départ, certains parents s’éclipsent discrètement, d’autres en font des tonnes en « vendant » un séjour absolument extraordinaire. Un enfant a besoin de s’appuyer sur ses parents pour vouloir tenter une nouvelle expérience. Mais si cela sonne faux, il peut devenir inquiet, voire pleurer, et c’est tout à fait normal. L’idée est de ne pas chercher à éviter les larmes à tout prix. Ce n’est pas parce qu’elle pleure que la colonie de vacances sera désastreuse, bien au contraire. Ce qui compte, c’est que les émotions partagées soient authentiques, c’est cela qui va la rassurer. Là encore, l’homéopathie peut s’avérer utile pour soulager l’anxiété et le stress que l’enfant et les parents peuvent manifester ! Un traitement préventif quelques jours avant le départ, adapté aux symptômes manifestés, comme des difficultés à s’endormir, des excès de colère ou de grande tristesse est fortement conseillé. Le jour J, glissez ces tubes de granules dans sa poche et dans votre sac, vous pourriez en avoir besoin !

« Quand mes enfants sont en vacances chez leur grand-mère, je ne peux pas m’empêcher de les appeler tous les soirs. Est-ce que j’en fais trop ? »

Quel que soit leur âge, il est important que vos enfants aient de vos nouvelles. Certains parents pensent qu’il vaut mieux de ne pas téléphoner pour éviter les pleurs par exemple. Pourtant, quand un enfant est petit, il ne comprend pas que ses parents existent en dehors de sa présence. Il a donc besoin d’être rassuré sur le fait que ses parents n’ont pas « disparu ». En revanche, le contact doit être planifié, un appel téléphonique tous les deux ou trois jours est suffisant sans parler trop longtemps. À leur retour, vos enfants se feront une joie de vous raconter dans le moindre détail le programme de leur séjour.

 Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien qui saura vous indiquer le médicament adapté.